Bonjour à toutes et tous,

Yoo ! Cela fait une éternité que je n'ai rien posté !

Mais rien posté ne signifie pas : rien bossé !

Disons que je n'étais pas forcément inspiré, je suis persuadé que cela doit également "jouer" avec mon mental .

Aussi, ais je mis mon "esprit créatif" en sommeil, un peu comme les marmottes qui préparent leur longue période d'hibernage !

Pour mieux renaître au printemps !

Je me suis donc remis à la tâche, à l'occasion des Journées d'Octobre, grand évènement culturel de la ville de Benfeld .

Petite piqûre de rappel, les J.O font parties des temps forts de la ville, qui tel un superbe feu d'artifices viennent émailler et égayer le paysage automnale d'une myriade de touches irisées et bigarrées .

Une manifestation qui va fêter son quarantième anniversaire, aussi faisant parti de la commission culturelle, j'avais envie d'injecter une idée nouvelle .

Chaque année, nous choisissons un thème, qui va nous servir de fil conducteur, lors des diverses manifestations telles que le : Jeudi des Arts, J.O, Noël .

Le thème était : l'être humain dans tous ces états !

Vaste sujet !

Normalement, mon domaine de prédilection, est le bois, sauf que cette fois ci, c'est le fer qui m'a inspiré !

Une fois de plus, en faisant le tour de mon atelier, j'ai découvert bon nombre de pièces hétéroclites, que j'avais glané au fil des ans .

Fonte, cuivre, acier, laiton, alu, bref un tas de métaux qui s'amoncellait et qui ne demandait qu'à prendre corps !

Avec le poids que représentait le futur bonhomme, vu les prix, sur le marché des métaux, j'aurais pu en obtenir une somme assez rondelette .

Le plus grand challenge, sachant que je m'y suis attelé début octobre !

C'était "d'achever" Feronimo avant mon départ pour une cure de trois semaines .

Lors de mon prochain message, je vous parlerais d'un autre projet que j'avais mis en oeuvre en partenariat avec les Paralysés de France

Je l'ai donc confié à Stéphanie (adjointe à la culture) et à son mari Pascal.

Qui l'on remis en scène dans la salle des fêtes .

A présent, place aux photos !

Premiers essais, afin d'assembler une ossature !

Afin d'imaginer l'allure future !

Il fallait également veiller à lui donner une bonne assise, d'ou la base en béton !

L'ossature prend forme "humaine" !

Le voilà campé sur ses jambes, sauf qu'il fait  penser à un funambule en faisant le grand écart !

Avec ses courtes gambettes, il était un peu disproportionné !

De plus, je m'aperçois que "coiffé" de sa tête, il touche le plafond du garage !

Au fur et à mesure que j'avance dans la réalisation, je rectifie, j'améliore .

C'est ainsi que je décide de lui rajouter une lampe, sans doute une "idée lunineuse" !

Le voici dans son nouvel habit, faut dire qu'il est passé par diverses mues .

En effet, comme le cuivre est un métal relativement souple et malléable, j'ai consolidé l'ossature avec des équerres en alu .

Pour étoffer le haut du corps ainsi que les jambes, j'ai rajouté des piquets de tomates (vrillés) .

Un plan sur sa grosse tête, qui peut tourner autour de son axe, ainsi que le robinet, c'est important de pouvoir faire pipi dans les coins ! Hi-hi !

J'ai choisi l'ampoule un peu alambiquée, car elle me faisait penser aux circonvolutions du cerveau .

Voici l'homme invisible, en effet la tête composée d'une volette de patisserie, semble se fondre dans le ciel !

Vous avez sans doute remarqué, que je l'ai affublé d'un petit attribut, ben oui quoi !

N'est pas Homo-métallo-erectus qui veut !

Au final, notre homme mesure environ 1,95 cm, quand au poids, avec le pied en acier,  j'évalue autour de 20 kg !

J'ai dépensé une quarantaine d'euros en pièces diverses, tels que les coudes en cuivre, des petits manchons en fonte, le plus cher étant le dispositif d'éclairage .

Il est complètement démontable, car il n'y a aucune soudure !

Voili voilà, j'espère que le cheminement avec Feronimo, un brin ferrugineux, vous a réconcilié avec les "métaux lourds" .

Plus qu'a vous trouver une petite citation comme d'habitude !

Les crayons, c'est pas du bois et de la mine, c'est de la pensée par les phalanges .

Bonjour chères visiteuses et visiteurs, toujours dans le domaine des lampes, je vais vous en faire découvrir une, mais qui à la particularité d'être composé entièrement en ...

En métal, "en fer et damnation", oups en fer, en métal quoi !

Comme quoi ! Il ne faut jamais dire jamais, va peut être falloir "rallonger" le nom du blog !

Cela pourrait donner : Jouez au bois et ne pas "sans fer" !

A méditer !

Au départ, j'ai fais le tour de mon atelier et c'est ainsi que je suis resté coi, devant mon fourbi "spécial sanitaire".

Et c'est ainsi que j'ai monté, assemblé, vissé, dévissé, diverses pièces qui me tombaient sous la main.

En fait,  je me suis aperçu qu'en choisissant un thème, c'était à la fois plus facile et en même temps, cela demandait un peu plus de cohérence !

C'était presque magique, tellement les idées "plombières" a "bonde nt" dans ma ciboulette.

Plombière, rien à voir avec un quelconque entremet glacé, ni avec la ville Vosgienne aux mille balcons !

La première photo, j'ai choisi une vieille bouillotte en zinc, pour rester dans le thème : l'eau, la plomberie ...

Qui m'a servi de base et sur laquelle j'ai vissé le clapet anti-retour, la bonde, la clé etc .

La première couvée, j'aime bien son côté "in-dien", un peu "Bombay" oups bombée et le contraste zinc et inox.

Par contre, côté stabilité c'est pas gagné, à moins de la lester avec du sable .

Allumée, elle a du "peps", un côté "bouillonnant" !

Yess, voici donc ma lampe, tiens il faudrait que je lui trouve un p'tit nom.

Voyons, "lamp'lombière", ou alors "lampillon" !

Adjugé.

Allez hop !

Un p'tit retour, juste le temps de mettre le doigt sur ...

Un p'tit feu rouge, assorti à l'olive !

J'ai viré la bouillotte, pour la remplacer par un étau de précision en fonte noire, qui se marie avec le haut de la lampe .

Une base solide, et un peu plus haut, une envolée plus légère avec une ampoule autour de laquelle s'enroule une cage en spirale.

Pour complèter le tableau, une p'tite pointe "naturelle"  ...

Un papillon est posé, je crois bien qu'il butine ...

Chose promise !

Dans la famille métal, vous trouverez : de la fonte, de l'étain, de l'inox, de l'acier, du fil de fer ...

Yo ! Il est temps de retrouver notre citation du jour .

L'individu bien conforme est taillé d'un bois à la fois dur, tendre et parfumé.

Hello chères visiteuses et visiteurs,

Depuis quelques jours, je "trempe" dans l'univers des lampes.

J'ai attrapé une espèce de virus, qui au fil des jours a complètement envahi ma boîte noire, enfin plutôt grise !

Je fais allusion à ma p'tite tête, qui déborde de projets de lampes et d'éclairages divers.

Mais je pense que la "source de lumières" va se tarir rapidement.

Je n'ai plus beaucoup de bric-à-brac, ni d'objets bizarroïdes, qui pourrait me servir pour "composer" un nouvel objet "éclairant".

Ma dernière réalisation, est un condensé d'outils que l'on peut trouver dans tous les ateliers, digne de ce nom.

C'est ainsi que j'ai puisé ma source d'inspiration dans ma boîte à outils.

Non, pas celle de François !

La base sera un bon bloc en bois, de préférence du hêtre ou du chêne, bien dense et lourd.

Après avoir passé en revue mon stock de bois, j'ai trouvé un morceau qui fera l'affaire.

Sans plus vous faire languir, vous trouverez ci-dessous les diverses phases, en photos.

Le carré de hêtre dégrossi, scié, percé, poncé, prêt à accueillir le "fût" de la "dame".

La clé en"tube" est simplement posée sur les deux écrous et comme l'ossature est en fonte, le poids suffit pour stabiliser l'ensemble.

L'arrière de la pièce, percée en son centre, creusée sur quelques centimètres, juste de quoi adapter une vis à tête ronde filetée.

A présent, vous découvrez "l'ossature" de la lampe, dite articulée, composée par diverses clés, plates, tubes, multiples, etc.

La partie sur laquelle est fixée la douille est une clé universelle pour réparer les cycles.

Après avoir passé pas mal "d'huile de coude, j'ai ciré légèrement toutes les pièces en métal et en fonte.

J'ai essayé bon nombre d'opalines de formes diverses et j'ai craqué sur cette belle tulipe, qui rappelle un peu par sa forme et son design, le style art déco.

La dame bien"campée"sur son socle en hêtre, posée sur une table de chevet en "poirier", s'intègre parfaitement au décor.

La revoilou ! 

La belle s'est "enflammée" et se détache sur une surface blanche crépie.

Pour lui donner sa petite touche finale, j'ai posé une clé multiple sur un aimant en U.

Ainsi, l'on peut resserer les articulations, en fonction de l'orientation désirée.

Une vue plongeante sur la clé multiple ainsi que sur une des clés "Vanadium"en fonte.

Les raccords aux deux extrémités du fût sont en laiton, (pièces d'arrosage).

Merci pour votre visite.

Retrouvez moi, pour découvrir la citation du jour.

Tant que la politesse a le dessus, on ne peut rien savoir vraiment des gens.

C'est toujours au moment où ça se fendille qu'on sait exactement de quoi le bois est fait.

Bonjour à toutes et à tous,

Dans la série lampe, je suis plongé depuis quelques temps et de nouvelles idées et des nouveaux flashs ont germé dans mon p'tit ciboulot.

J'ai réalisé un mix entre le bois et le métal, un mariage harmonieux qui à vu le jour dans le fouillis de mon atelier.

Il était une fois ! C'est ainsi que démarre la plus part des histoires et des contes pour enfants !

C'est ainsi que naquit une ydille entre un maillet de sculpteur et (une demi-lune) chromé, vestige d'une ancienne lampe de chevet des années cinquante.

Ah ! J'oubliais, pour composer l'ensemble, j'ai rajouté un égouttoir à couverts, une petite touche contemporaine et aérée.

J'ai passé beaucoup de temps à faire passer le cable dans l'arc de cercle, car il fallait prendre un "virage" à 45 "degrès".

Il fallait que çà passe de "gré" ou de force lol.

Le but du jeu, était de laisser le maillet entier et au naturel.

Hormis un petit trou dans le manche, qui permet de fixer la demi-lune à l'aide d'un collier de serrage modifié.

"Yo", à présent, il est temps de vous présenter ma nouvelle lampe-"maillet" et non "émaillée".

Au départ, j'avais choisi une lampe boule, des années cinquante, mais lorsque j'ai fait une simulation, je me suis rendu compte que çela "jurait" un peu.

En fait la boule était un peu perdue dans l'espace, un peu comme la planête terre dans l'immensité de l'univers.

Ah ! J'aime bien cette méthaphore !

Si je rêve d'espace, c'est parce que mon univers à moi, il est tout "réduit".

Je bricole dans un atelier tout "riquiqui" et que j'aimerais bien pousser les murs !

Quelques "encablures" plus loin, voici la lampe rutilante qui brille de mille feux.

Une petite couche de cirage, un p'tit coup de lustrage et voici l'élégante dame, dans sa surprenante robe "boisée".

Afin de faire un petit rappel avec le maillet, j'ai "posé" délicatement une feuille métallique finement ciselée sur l'extrémité de l'arc de cercle.

Faut que je lui trouve une "olive" un peu plus fun.

La lumière fut.

A bientôt, pour un prochain message.

Mon dicton du jour !

Bois léché et prompt à s'embraser.

Hello chères visiteuses et visiteurs qui passez par là .

Ceux qui me suivent régulièrement sur mon blog, savent comment je fonctionne, lors de mes réalisations, j'aime bien passer d'un sujet à un autre.

La série, c'est pas mon truc, aussi ces jours-ci, je me suis lancé dans la fabrication de lampes, allez hop !

Eurêka, une autre idée "lumineuse" ! Le dénominateur commun étant le bois, et surtout la "récup' " , car j'aime marier les différents matériaux .

La première étape, consiste à faire un "p'tit état des lieux, faire un inventaire en quelque sorte, pour voir les divers éléments qui vont composer ma future lampe.

Un peu comme une recette, une fois que j'ai trouvé la base, les idées affluent et c'est tout naturellement quelle prend forme.

En fait c'est la première phase qui est la plus longue, car la cogitation peux prendre quelques jours et puis soudain le déclic !

Je crois que je peux à présent vous faire découvrir la naissance d'une de mes lampe.

     Voici les premiers éléments qui vont composer ma lampe, la base est une poulie en bronze, car il est important que la base soit lourde et stable.

Sous le pied vous pouvez deviner l'écrou de serrage (modifié) ainsi que la rondelle de bois, sur laquelle elle sera montée.

Le pied provient d'une table basse "vintage" des années soixante, c'est ce qui va donner le look élancé de la lampe.

Je me suis pas mal cassé la tête, pour trouver comment fixer le moule en zinc et également ou faire passer le fil.

La fixation en métal , celle qui est vissée dans le pied est un écrou de serrage de mon ancienne disqueuse.

Le moule à kougelhopf  une fois nettoyé, poncé, poli et troué, en effet la couronne centrale est "criblé" de trous de divers diamètres.

Ceci pour faire passer la lumière à l'intérieur de l'abat-jour.

Comme l'ampoule est "nichée" au milieu du cône, la lumière est dirigée vers le haut.

Une vue du bric à brac qui règne sur mon établi, lol, le moule est fixé avec une pièce qui servait à emboiter le verre d'une lampe à pétrole.

La "plate forme" sur laquelle est fixée la douille est un disque à meuler.

Une vue plongeante sur la "plate forme".

J'ai rajouté un socle chromé, issue d'une lampe de chevet, à la fois pour élargir la base et également donner plus de stabilité.

Mon idée première, était de rajouter un disque de meuleuse avec un diamètre conséquent.

Pour donner un peu plus de cohérence à l'ensemble.

Mais rien n'est figé, je peux changer la base, si toutefois je trouve un "disque" adapté.

Pour faire un "p'tite" récap', la lampe est constituée : de zinc, de bronze, de bois, de laiton, de chrome, de verre, de cuivre

etc.

Voici la citation du jour.

L'orée du bois : première ligne de l'armée des arbres.