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Jouez au bois
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17 janvier 2014

"Dis moi Elyne" !

Bonjour chères visiteuses et visiteurs, ces jours-ci, en raison de ce temps gris et pluvieux, j'ai peaufiné une p'tite commande bien au chaud.

En effet, au grand désespoir de ma "campagne", oups compagne, je squatte la cuisine.

J'ai "ciselé" un prénom fort original, que je vais vous faire découvrir ci-dessous.

Sur cette réalisation, j'ai eu carte blanche.

Aussi je me suis éclaté, je devrais dire littéralement, j'ai pris un bain de couleurs.

J'ai choisi le thème de la peinture, ainsi j'étoffe la "palette" de mes créations.

 

DSC_0018 (2)

 

Premiére étude,  j'aurai pu la laisser dans cet esprit nature, mais comme elle est destiné à une petite fille, j'ai opté pour un peu de couleurs.

Je prend donc mes pinceaux, et vlan, c'est reparti.

 

 

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La palette habillée de couleurs.

 

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Les papillons ont "retrouvés" leurs antennes !

 

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L'envers du décor !

 

A présent, l'heure de la citation :

Pinocchio n'a pas eu de chance, il a eu la gueule de bois toute sa vie !

 

 

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8 janvier 2014

Lampadaire "vintage" tripode des années 50.

 

 

En faisant un brin de "toilette-ménage", au sous-sol, ma compagne à "resorti" une vieille lampe des années 50, en fait elle était entreposée là, en attendant des jours meilleurs.

En attendant, un p'tit relooking ! Sauf qu'avec ma "patte folle", la lampe tripode (trois pieds) ben ce n'est pas qu'elle traînait dans mes "pieds", plutôt dans ceux de madame qui trop heureuse de faire place nette, me fait comprendre qu'il faudrait que je m'en sépare.

Sniff, cela doit bien faire une vingtaine d'années qu'elle sommeille dans ce joyeux fatras, il est vrai qu'elle à un bon look et je comptait lui redonner son "lustre" d'antan !

Les professionnels diraient : elle est restée dans son jus, elle accuse son âge certes et c'est ce qui fait son charme.

Bien sur il faudrait refaire son "cablage", afin qu'elle retrouve son côté "branché" eh eh !

C'est donc sur une note nostalgique et vintage-chic que je vous la présente.

Elle à plusieurs cordes à son arc, en plus d'éclairer votre lanterne.

Elle peut accueillir des plantes, elle est garnie de petits caches-pots ( d'origine), elle est pourvue d'un porte-revue, et d'une tablette (non pas tactile) en chêne pour y poser son verre, sa tasse, son cigare, son bibi, son chapeau etc.

Petite précision, les abats-jour sont d'origine et recouvert de fines couches de plastique.

Mais que vient donc faire cette lampe sur mon blog me direz vous ?

Et ben, elle conjugue le métal, la poterie, le plastique et le bois.

La fameuse tablette !

 

Voici les photos de la "tripode".

Lampe année 60 001

 

J'ai oublié de préciser, que la bête fait tout de même 2 mètres au garrot, du pied à l'abat-jour le plus haut.

 

Lampe année 60 003

 

Vous remarquerez les pieds joliments travaillés, ainsi que le porte-revues avec ces volutes.

 

 

A présent, retrouvez moi pour la petite parenthèse "culturelle".

Avec de la patience, même le bois humide s'embrase.

 

 

 

6 janvier 2014

Le musée du bois de Labaroche.

Hello les visiteuses et visiteurs des bois oups du bois.

Sous cette formulation, l'on pourrait croire que je m'adresse aux visiteurs.

Certes, mais là je fais également référence aux hôtes du bois, ou des bois.

En fait j'aime bien jouer avec les mots et détourner le "sens" premier, je sais c'est "insensé".

Car il y a des hôtes et parasites à la fois, que l'on trouve sous la dénomination la plus courante : les vers !

On les trouve ailleurs que dans Racine oups les racines.

Lorsque la caravane passe, le "ver aboie", euh je crois que c'est le chien.

Bref, je vais vous faire découvrir ce musée qui se niche au coeur des Hautes-Vosges, un superbe bijou, dont l'écrin est Labaroche.

Un pittoresque village de montagne, à quelques pas d'Orbey.

Il faut y venir de préférence en automne, lorsque la nature revêt ses parures multicolores, ou s'entremêlent les conifères et les feuillus, comme dans une joyeuse marqueterie.

En automne, oui mais avant fin octobre, car le musée ferme ces portes, pour hiberner tranquillement, et se réveiller avec les premiers rayons de soleil au printemps.

La particularité de ce musée ? Il vit et rayonne grâce à une équipe de bénévoles passionnés par l'amour du bois.

Même si le bois, n'est pas votre "tasse de thé", cela ne fait rien allez y tout de même, laissez vous gagner par l'univers et le monde du bois.

Promis ! Vous ne "boirez pas la tasse", et je suis persuadé que vous "avalerez" les diverses explications des guides comme du "petit lait".

Le plus fou dans ce projet, et que l'espace du musée , s'articule autour d'une immense machine à vapeur, de sept tonnes, démontée dans une scierie (voué à la destruction) et remontée sur place, grâce à la tenacité et le savoir faire d'une poignée de passionnés.

 

La suite en images :

 

DSC_0648

 

La fameuse caravane, celle de Raphael ? Non plutôt une roulotte celle des bucherons, tractée à l'origine par des chevaux

 

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Une machine qui permet de réaliser de longues "langues" de bois très fines, pour la fabrication des boites de toutes sortes, ex : fromages, chapeaux, pour mesurer le grain etc.

Toutes les machines sont pourvus de sangles (courroies) reliées entre elles et mue par une roue à aubes.

Pour la démonstration, à présent la fée électricité est passé par là.

 

DSC_0638

 

Autre machine qui permet de réaliser des manches de pioches, en fait elle copie à l'identique sa p'tite soeur et ceci grâce à une série de palpeurs qui reproduisent fidèlement l'original.

 

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En passant par la Lorraine avec mes sabots ! Et voici le coin du sabotier, vous savez celui qui est le plus mal chaussé !

Un peu le même principe que la machine à reproduire les manchots oups les manches bien sur.

Sauf que, si ma mémoire est bonne, il faut veillez à ne pas commettre d'impair, enfin ne pas se tromper de paires.

Sur la photo, à droite vous pouvez voir une tige métallique, une "espèce" de gouge qui permettait de creuser l'intérieur du sabot.

 

DSC_0642

 

Et nous voici plongés dans l'univers des jouets en bois, un grand saut dans notre enfance et celle de nos ainés.

Douce nostalgie, ici pas de jeux vidéos et cie, rien que du bois, des camions, des avions, des chevaux, des dinettes, tout ce petit monde se cotoie !

Certains très élaborés, d'autres fabriqué avec peu de choses, mais dans les yeux d'un enfant, cela importe peu :  (pourvu qu'on ai l'ivresse).

 

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Et voici la grande roue, le coin du charron, un travail de longue haleine, lorsque l'on voit les diverses étapes pour assembler une roue.

Technique semblable à une roue de gouvernail, avec certainement beaucoup d'huile de coude.

 

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Le coin du ? Oups, j'ai oublié le nom exact, mais on peux facilement deviner en voyant les diverses pièces de bois ceintrés et autres.

Sur la photo on voit des colliers sans doute pour des boeufs, en phase d'assemblage.

En effet coincé par des cales, le bois était ceintré sur des bancs, (préalablement trempé dans de l'eau) sur lesquels venait s'assoir l'artisan, et qui maintenait la pièce en appuyant sur une planchette en forme de"pédale" que l'on pouvait actionner avec le pied.

 

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Et voici la "grosse Bertha", plutôt canon non ?

Je ne sais pas comment elle s'appelle, ce que je sais par contre, c'est véritablement le clou de la visite, elle est rugissante, fumante, rutilante, attachante.

Attachante car au meilleur de sa forme elle entraine multitude de courroies qui actionnent diverses machines: ponceuse, dégauchisseuse et surtout le haut fer (une grande scie),

qui au fur et mesure du sciage (vertical) avance sur un chariot lentement mais surement.

Un colosse de 7 tonnes, à côté j'ai l'impression d'être une fourmi.

Vers le bas de la photo vous pouvez voir le four, imposant également sous sa voute recouverte de pierres réfractaires, et engloutit quantité de bois.

Car pour faire tourner la machine à vapeur, les braves gars qui l'alimentaient "payaient" de leurs sueurs.

 

DSC_0646

 

Une autre prise de vue de l'anatomie du monstre !

 

Voili-voila, la visite s'achève, (en réalité faut compter 1 h 30 environ) bien sur ce n'était qu'une facette de l'iceberg, de ce magnifique musée .

Et si à travers mon mini reportage, je vous ai donné l'envie d'y faire un tour, alors je crois bien que j'ai réussi ma mission.

P.S. Je ne suis pas rénuméré pour le faire connaître et je n'y ai pas "d'investig'actions" ! lol.

 

Petite précision,  à l'accueil, une charmante petite boutique, ou vous pouvez achetez quelques réalisations en bois. 

 

La citation du jour :

 

Que serais- je sans toi qui vins à ma rencontre ?

Que serais- je sans toi qu'un coeur au bois dormant ?

 

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